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Kankan : 42 filles et femmes certifiées en couture par le CAEF

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Kankan, 31 déc. (AGP)- Quarante-deux (42) filles/Femmes viennent de recevoir leurs attestations de fin de formation en couture, leur permettant de devenir autonomes et d’exercer ce métier générateur de revenus. Un programme qui contribue à réduire significativement le taux de chômage parmi les femmes et les filles.

Jeanne Condé, cheffe du Centre d’Autonomisation et d’Entrepreneuriat des Femmes (CAEF) de Kankan, déclare : « Nous récupérons les jeunes filles déscolarisées, celles issues de mariages forcés, ainsi que celles qui n’ont pas eu la chance de suivre une formation, y compris les filles mères. Nous leur enseignons des métiers qui leur permettront de subvenir à leurs besoins. Nous offrons des formations en couture, broderie, teinture, pâtisserie et agro-alimentaire. Ces jeunes femmes sont désormais capables de prendre en charge leur avenir et celui de leur entourage ; elles peuvent ouvrir un petit atelier et mener une activité qui leur offre de nouvelles perspectives ».

L’enthousiasme était palpable sur les visages des bénéficiaires. Bintou Cissé, l’une d’elles, ne compte pas s’arrêter là. Elle rêve de devenir une grande entrepreneuse : « Nous sommes ravies d’être certifiées. Tout le monde n’a pas cette chance, et nous remercions Dieu ainsi que nos formateurs. Si nous avons reçu nos attestations aujourd’hui, c’est parce que nous avons travaillé dur. Avec mon attestation, je souhaite ouvrir un centre de formation pour transmettre à d’autres ce que nos maîtres nous ont enseigné. Les femmes peuvent accomplir tout ce que les hommes font. J’invite toutes les filles qui ne savent pas quoi faire à rejoindre le CAEF et à s’investir, au lieu de rester inactives. Aujourd’hui, je me bats pour mon avenir », a-t-elle affirmé.

Alfousseny Keita, représentant de l’autorité préfectorale, encourage ces femmes à mettre en pratique leurs acquis et appelle les parents à soutenir leurs filles et femmes dans leur apprentissage : « C’est une fierté pour nous, hommes et administrateurs, de voir nos femmes et filles autonomes. Nous leur avons donné des conseils pour qu’elles prennent leur travail au sérieux et appliquent les compétences acquises. Une femme qui ne travaille pas est souvent perçue comme une charge. Je demande à tous les parents de laisser leurs filles apprendre des métiers, car une femme formée est un atout pour sa famille. Les préjugés entourant la formation des femmes doivent être dépassés ; la plupart des filles qui suivent ces formations se battent pour l’avenir de leur foyer ».

Comme le dit l’adage, il n’y a pas de petits métiers, mais des personnes qui s’engagent à bien les apprendre. Lorsque les filles commencent à coudre, elles deviennent plus réceptives et peuvent également vendre divers produits sur le marché. C’est par le travail que l’on peut s’épanouir.

AGP/31/12/024                             MKK/CM/AND

 

 

 

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