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Kankan/Destruction de l’environnement : Des initiatives locales voient le jour pour limiter les conséquences

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Kankan, 27 juin (AGP)-Chaque année, le 5 juin, l’humanité célèbre la Journée Internationale de l’Environnement. Ce vendredi, 27 juin la Guinée a préféré de la célèbre en différé.

Une occasion pour mettre en lumière les enjeux cruciaux auxquels la planète est confrontée et de sensibiliser le public aux nombreux services que l’environnement offre, tels que la fourniture de bois, la protection contre divers dangers, des espaces de détente et un refuge pour de nombreuses espèces. Cependant, à Kankan, la situation est préoccupante.

Chaque jour, notre environnement subit de nouvelles dégradations, notamment à cause des gros camions qui quittent les forêts chargées de bois. Les grandes rivières et fleuves, comme Milo, sont également menacés par les actions anthropiques de l’homme, suscitant l’inquiétude des environnementalistes locaux.

Pour protéger cet environnement, une forêt classée de 120 hectares située à Berekina est préservée depuis les années 50. Des naturalistes et des citoyens engagés continuent de veiller sur cette forêt. Commandant Lanciné Faro, ancien Conservateur de la nature à la retraite, souligne : « Nous sommes dans une zone complètement reboisée, un domaine de 120 hectares classé depuis les années 50. Cela témoigne de la volonté de l’administration forestière de développer la forêt pour protéger l’environnement. Cette forêt, qui a préexisté, continue d’être reboisée grâce aux efforts du gouvernement, des ONG et de citoyens. Nous devons prendre en charge la gestion de l’environnement dans toute sa dimension pour mieux servir les générations futures. Actuellement, l’espace rural et l’environnement en général sont pollués. »

Le sol, l’eau, l’air, les forêts et tout ce qui nous entoure constituent notre environnement. Dans ce contexte, le fleuve Milo connaît une dégradation alarmante. Lanciné Faro précise : « L’agglomération de Kankan n’était pas si grande, mais l’état de dégradation s’accroît. Certaines personnes, avec l’aide des autorités administratives et des ONG, tentent d’agir pour protéger le fleuve. Cependant, 80 % de la population est illettrée et ne connaît pas les pratiques nuisibles, comme la fabrication de briques, la coupe de bois et la production de charbon. Cela rend la situation extrêmement difficile. En ce mois de juin, le fleuve Milo fournit encore de l’eau, mais nous constatons un changement climatique qui s’installe ».

Il est crucial d’explorer des alternatives pour soutenir les fabricants de briques en terre cuite et de lutter contre la coupe abusive de bois, facteurs qui contribuent à la dégradation de notre environnement.

AGP/27/06/025           MKK/MKC/AND

 

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