Kankan, 27 Fév(AGP)-Dans le cadre du projet transfrontalier Guinée-Mali, mis en œuvre par les agences PNUD, l’UNFPA l’ONUDC de Mali et de la Guinée sous le financement du Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix (PBF), un atelier de planification conjointe des activités s’est tenu à Kankan du 24 au 26 février 2025.
Cette rencontre a réuni plus de 40 participants, dont les acteurs impliqués et les directeurs nationaux des frontières des deux pays. L’objectif principal était de définir les orientations des activités pour 2025, tout en évaluant les actions menées en 2024, dans une démarche visant à consolider la paix et la cohésion sociale entre les deux nations.
Moriba Magassouba, directeur national des libertés publiques et des frontières de la Guinée, a souligné l’importance de la coopération transfrontalière dans la consolidation de la paix et du développement local. « Le but final de cette coopération est de responsabiliser les communes frontalières afin d’instaurer une paix durable, une cohésion sociale et une cohabitation harmonieuse entre les communautés guinéennes et maliennes. C’est un enjeu essentiel pour nous, car cela permet non seulement de renforcer la sécurité transfrontalière, mais aussi de favoriser le développement des zones frontalières », a-t-il déclaré.
Du côté du Mali, le directeur national des frontières, Seydou Ouane, a salué la tenue de cette rencontre et a insisté sur son importance pour la pérennisation des efforts communs. « Nous avons évalué la mise en œuvre du projet sur une année : ce qui a été accompli, ce qui reste à faire et comment programmer les prochaines étapes. Il s’agit également d’intégrer les nouvelles orientations pour une meilleure exécution du projet. L’objectif est d’apaiser les tensions dans nos communes frontalières et de créer une dynamique de coopération où les collectivités, les groupements locaux et les organes de gouvernance de part et d’autre de la frontière puissent mutualiser leurs moyens et leurs efforts afin d’atteindre une paix durable », a-t-il martelé.
Kissima Sylla, représentante du PBF, a quant à lui salué la forte implication des autorités préfectorales et nationales dans ce processus. « Il existe une véritable collaboration entre les autorités des deux pays, notamment au niveau des frontières. Nous avons également constaté que les communautés travaillent main dans la main, car elles partagent un même espace géographique. Certes, une ligne frontière existe effectivement, mais les liens familiaux et culturels entre ces populations remontent à des millénaires. Ce travail de renforcement de la paix et du vivre-ensemble est essentiel et doit être poursuivi au bénéfice des populations des deux pays », a-t-il ajouté.
AGP/27/02/025 MKK/CM/AND