Kindia, 27 déc. (AGP)-Du jeudi, 26 au vendredi, 27 décembre 2024, des responsables des médias guinéens se sont retrouvés dans la préfecture de Kindia pour renforcer leurs compétences dans le cadre de la lutte contre les discours violents, la promotion des droits de l’homme et la cohésion sociale.

Cette session de formation, a été organisée par le Centre de Formation et de Perfectionnement en Techniques de l’Information et de la Communication (CFPTIC), sous la tutelle du ministère de l’Information et de la Communication, avec le soutien financier du PNUD, de l’UNICEF et de l’ONU Droits de l’Homme.

Une initiative qui vise à professionnaliser davantage les médias publics et privés afin de leur permettre de jouer un rôle clé dans la préservation de la paix sociale, particulièrement en période électorale, a-t-on indiqué.

Le Directeur général du CFPTIC, Abdoulaye Djibril Diallo, a souligné l’importance de cette démarche: « La formation est importante parce que la Guinée s’achemine vers des élections. Et les élections sont toujours des cadres, des sources de troubles. Nous pensons que l’un des moyens de recadrer ces troubles qui peuvent survenir est de renforcer les compétences des journalistes. Nous avons choisi des thèmes comme les techniques de prévention, de détection, et de lutte contre les discours de haine ».

M. Diallo a ajouté que cette formation a permis d’impliquer les acteurs de toutes les régions naturelles de la Guinée ainsi que ceux de Conakry. Il a insisté sur le rôle crucial des responsables des médias dans l’encadrement des journalistes, en affirmant que quand les hommes de médias sont bien formés, ils tirent les rédactions par le haut. Mais quand ils sont mal formés, ils les tirent par le bas.

Les participants, majoritairement des responsables de médias publics et privés, considèrent cette initiative comme une opportunité précieuse pour accompagner les efforts de refondation en cours dans le pays.

Pour la Directrice générale adjointe de l’Agence Guinéenne de Presse (AGP), Fatoumata Diaraye Diallo, cette formation est essentielle : « En tant que responsable d’un média comme l’AGP, c’est important que je puisse avoir tous les éléments nécessaires afin d’outiller mes journalistes sur la façon dont nous pourrions traiter ces discours de haine », a-t-elle déclaré.

Le programme de formation inclut des modules variés, notamment sur les techniques d’animation d’émissions interactives et la promotion des droits de l’homme. Ces sessions pratiques visent à doter les journalistes d’outils concrets pour sensibiliser la population et promouvoir un discours apaisé dans les médias.

À travers cette initiative, le CFPTIC et ses partenaires entendent contribuer à bâtir des médias responsables, capables de jouer un rôle clé dans la consolidation de la démocratie et de la paix en Guinée.

AGP/27/12/024                            TS/CM/AND