« Le sommet du 10 décembre a reconnu que le gouvernement de Mohamed Bazoum avait été effectivement renversé par un coup d’État militaire », affirme la commission de la Cédéao dans son communiqué.
Selon l’organisation régionale, jusqu’à dimanche dernier 10 décembre, la conférence des chefs d’État et de gouvernement considéraient Mohamed Bazoum, qui n’a toujours pas démissionné, comme le président du Niger, les membres de son gouvernement pouvaient donc représenter le pays aux réunions statutaires.
Désormais, le coup d’État est officiellement acté, le Niger, suspendu des organes de décision de la Cédéao jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel.
La Cédéao répond ainsi aux critiques du CNSP, dont le porte-parole a exprimé l’indignation, en raison de la participation au sommet de membres du gouvernement de Mohamed Bazoum. Une provocation, selon lui, « de nature à saper tout effort pour trouver une solution diplomatique et négociée à la situation politique actuelle ».
RFI