PARIS, le 6 mai. /TASS/. La Chine, conjointement avec la France et l’ensemble de la communauté internationale, poursuivra ses efforts pour trouver des moyens de résoudre la crise ukrainienne, a écrit le président chinois Xi Jinping dans une tribune au journal français Le Figaro.

« Nous espérons que la paix et la stabilité seront bientôt rétablies en Europe. Nous travaillerons avec la France et l’ensemble de la communauté internationale pour trouver les bonnes voies pour régler la crise », a-t-il déclaré.

La Chine, selon ses propres termes, « n’en est ni la cause ni une partie, mais a toujours joué un rôle constructif dans la promotion d’un règlement pacifique ». « J’ai appelé à plusieurs reprises au respect des principes de la Charte des Nations Unies, au respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de tous les pays, en tenant compte des intérêts juridiques de sécurité des différentes parties, et j’ai insisté sur l’inadmissibilité de l’emploi d’armes nucléaires et une guerre nucléaire », a-t-il souligné.

Selon le président chinois, la Chine « a fourni une aide humanitaire à l’Ukraine et son envoyé spécial a effectué plusieurs visites dans les pays » parties au conflit. Pékin « comprend le choc provoqué par la crise ukrainienne en Europe », a-t-il ajouté.

Xi est arrivé dimanche en France pour une visite d’État. La visite coïncide avec le 60e anniversaire des relations diplomatiques entre les deux pays. Outre la crise ukrainienne, le dirigeant chinois compte évoquer avec le président français Emmanuel Macron la situation au Moyen-Orient, les questions commerciales et de coopération entre les deux pays, ainsi que les problèmes climatiques.

En février 2023, le ministère chinois des Affaires étrangères a publié un document exposant la position de Pékin sur le règlement politique de la crise en Ukraine. Le document en 12 points appelle au cessez-le-feu, au respect des intérêts de sécurité de tous les pays, au règlement de la crise humanitaire en Ukraine, à l’échange de prisonniers de guerre entre Moscou et Kiev, ainsi qu’au refus des sanctions unilatérales sans une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU. .

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