Labé, 29 août (AGP)-Depuis le début des grandes vacances scolaires et l’intensification des pluies, l’activité commerciale a connu une forte hausse à Labé, où le commerce représente l’une des principales sources de revenus de la population.
Aux abords du marché central, la circulation est fortement perturbée. Piétons comme engins se retrouvent coincés dans une marée de petits vendeurs, majoritairement des femmes commerçantes de légumes. Ces dernières occupent anarchiquement les deux côtés de la route, réduisant considérablement la fluidité de la circulation.
« Je me demande où est la commune urbaine. Ces routes n’ont jamais été aussi envahies. Les femmes occupent les emprises, on voit ici toutes sortes de marchandises. Labé est vraiment mal gouvernée actuellement », dénonce madame Safiatou Diallo, visiblement exaspérée.
La situation est aggravée par les conducteurs de taxis-motos, qui n’hésitent pas à stationner autour du marché en quête de clients, contribuant ainsi à l’encombrement.
« On parle souvent des femmes, mais les taxis- motos aussi prennent une grande part de la chaussée. À l’intérieur du marché, il y a pourtant des emplacements vides. Mais pour vendre plus vite, les commerçants préfèrent venir s’installer en pleine route. C’est la première fois que je vois des vendeurs de brochettes avec leurs fourneaux en feu en plein milieu de la rue. C’est une honte pour la ville », déplore Mamadou Barry, enseignant à la retraite.
Selon plusieurs citoyens, la police et la garde communale brillent par leur absence ou leur passivité, préférant parfois fermer les yeux contre des gains personnels.
Aucune grande action de déguerpissement n’a encore été entreprise par la délégation spéciale de la commune urbaine.
AGP/29/08/025 SD/CM/AND




