Labé, 22 mars (AGP)- La semaine de la francophonie passe inaperçue dans la commune urbaine de Labé depuis sa création malgré que le français soit la langue officielle. Pour inverser cette tendance cette saison, le club rfi Labé en collaboration avec la délégation communale de la jeunesse a organisé une séance de lecture mardi, 21 mars 2023.

Cette séance, première du genre dans la localité, a mobilisé une quarantaine d’élèves et enseignants.

Pour le président du club rfi Labé, Saifoulaye Diallo, cette séance est un élargissement des activités de sa structure. Toutefois, il ne cache pas ses regrets à l’endroit des organisations internationales sensées promouvoir la langue française.

« Nous avons initié cette séance de lecture pour informer les jeunes de l’existence de la journée internationale de la langue française et de la semaine de la francophonie qui consiste à mener des activités éducatives et culturelles liées à la langue de Molière et ses valeurs. Notre scolympiade regroupe des séances de formations, de débats et de lecture.

Nous avons mobilisé certaines antennes scolaires du Club rfi Labé aux nombres de 46 élèves. Nous avons eu des mains de notre DCJ plus de cent (100) ouvrages traitant tous les domaines de la vie humaine. Et chacun a parcouru l’œuvre de sa préférence » » a expliqué Saifoulaye Diallo, qui souhaite à ce que leurs initiatives bénéficient d’une attention particulière des organisations sensées promouvoir la langue française.

«  »Nous regrettons que rentrer en contact avec les organisations sensées promouvoir la langue française est extrêmement difficile. Parfois, on a tendance à se demander si cette langue n’est pas laissée pour compte par ces propres organisations internationales, puisque nier l’effort des organisations de jeunesse qui militent pour le français est une façon de tuer le français à la base. Et c’est regrettable que cette langue trouve du mal à vivre en profondeur de notre société.

Nous faisons tout par nos maigres moyens techniques et financiers sans la moindre attention et un petit intéressement des organisations internationales à part la rfi. Nous demandons à la francophonie d’approcher les structures à la base. C’est ce qui peut aider puisque, ce sont les racines qui font vivre l’arbre. Je regrette cette situation très misérable que le français la plus riche des langues rencontre ce type de difficultés «  » » regrette le jeune activiste très attaché à la promotion de la langue française dans sa région.

AGP/22/03/023     SD/FDF/ABD