NEW DELHI, 5 août (TASS). Au moins 300 personnes ont péri lors de manifestations antigouvernementales au Bangladesh, a rapporté l’AFP, citant des données de la police et des hôpitaux.
Plus de 90 décès avaient été signalés auparavant.
Les affrontements entre manifestants et partisans du gouvernement ont repris dans la capitale Dhaka et dans d’autres villes le 4 août. Les participants au rassemblement réclament la démission de la Première ministre Sheikh Hasina. Bien que l’on rapporte que la police a utilisé des balles en caoutchouc, des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes, les médias ont noté que de nombreuses personnes étaient mortes des suites de blessures par balle.
Début juillet, des manifestants sont descendus dans les rues de plusieurs villes du Bangladesh pour exiger la suppression des quotas d’emploi pour les proches des participants à la guerre d’indépendance de 1971. La situation dans la république s’est progressivement aggravée, les manifestations se transformant en émeutes qui ont fait plus de 250 morts. Les autorités ont annoncé la fermeture des écoles, collèges et universités. Un couvre-feu a été imposé dans la capitale, les communications sont devenues intermittentes et les émissions de télévision ont été coupées. Les forces de l’ordre du Bangladesh ont arrêté plus de 10 000 personnes dans tout le pays en lien avec les manifestations.
AGP/05/08/024 Source : AFP