Au Burkina Faso, le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana a dans un communiqué accusé plusieurs personnalités, civiles et militaires de travailler depuis des bases étrangères pour déstabiliser le pouvoir de transition.
Comme pays cité, le Ghana ou encore la Côte d’Ivoire avec qui les relations se sont un peu détériorées avec l’arrestation de part d’autres de militaires soupçonnés de déstabilisation. Ces acteurs du chaos, terme utilisé par le ministre de la Sécurité envisageaient de financer la formation de terroristes pour s’attaquer entre autres aux civils et à des institutions publiques, dont le palais présidentiel de Koulouba.
Ce plan aurait débuté par le massacre des populations à Barsalogho le 24 août dernier et prévoyait dès le 29 août d’attaquer la base de drones militaires, et des attaques dans la zone de Mangodara et l’aéroport Ouagadougou.
Derrière ce plan se trouverait, le commandant Ahmed Kinda, le chef de corps des Forces spéciales a été mis aux arrêts et serait passé aux aveux, l’ancien maire de Dori, une ville du Nord-est, Djibril Bassolé, l’ancien ministre des Affaires Etrangères, l’ancien président de la CENI, le commandant François Zoungrana ou encore le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba. Une opération spéciale dont le but est d’arrêter les responsables d’actes terroristes est en cours au Burkina Faso.
Les autorités exhortent par ailleurs, les personnes engagées dans des actes sabotage à revenir sur leur décision.
AGP/24/09/024 Source: africanews