Mamou, 21 juillet (AGP)- Quelques jours après la proclamation des derniers résultats des examens nationaux en Guinée, les responsables éducatifs de la région administrative de Mamou, les élèves et leurs parents se frottent les mains.

Contrairement à l’année dernière où la région de Mamou avait enregistré un faible taux de réussite de 5,17% au certificat d’études élémentaire ( CEE), 11,23% au brevet d’études du premier cycle (BEPC) et 11,92% au baccalauréat unique session 2022, cette année 2023, il y a eu un taux de réussite au CEE, de 35,29% dans la région administrative de Mamou, 28,82% au BEPC et 56,09% au baccalauréat unique session 2023.

Rencontré par rapport aux résultats des différents examens de l’année en cours, Hamidou Sow, directeur préfectoral de l’éducation de Mamou explique la situation de sa direction.

<< La préfecture de Mamou a présenté aux différents examens les statistiques suivants. À l’entrée en 7e Année, nous avons présenté un total de 8565 candidats, parmi eux, on avait 3988 filles. Sont admis toutes options confondues 3 454 dont 1491 filles, soit un pourcentage de 40,32 %, chez les garçons, 37,38 chez les filles. Pour le BEPC, total des candidats qui ont composé 2468, dont 1192 filles, sont admis au BEPC 599 dont 289 filles, soit un pourcentage d’admission au BEPC de 24,27 % chez les garçons, et 24,24 % chez les filles. Au baccalauréat toutes options confondues, le total des candidats qui ont composé est de 712 dont 292 filles. Sont admis 391 dont 129 filles, soit un total de 54,91 %>>, a expliqué Hamidou Sow, directeur préfectoral de l’éducation de Mamou.

Poursuivant sur les détails de l’année courante, et celle de l’année dernière, le directeur préfectoral de l’éducation de Mamou précise. << Comparativement à l’année dernière, nous avons jugé que cette année, les résultats sont très satisfaisants >>, a-t-il dit.

Interrogé par rapport aux changements des résultats, le DPE a dit que chacun en a tiré les leçons de l’échec massif de l’année dernière.

<< Chacun s’est mis à l’œuvre, d’abord le département de l’enseignement universitaire, Monsieur le ministre a mis les moyens à la disposition des structures déconcentrées, d’abord pour le renforcement des capacités des enseignants en situation de classe et des encadreurs. Il y a eu assez d’ateliers de formation, particulièrement des ateliers destinés aux enseignants des classes d’examens. Je veux parler des maîtres des classes de CM2 et des professeurs de 10e et de terminale. Donc le renforcement des capacités, a eu lieu pendant les vacances et même le long de l’année. Il y a eu des ateliers de formation toujours concernant le personnel enseignant, deuxième mesure adoptée pour que ces résultats changent radicalement, nous avons procédé aussi à l’encadrement, rapprocher des enseignants, c’est-à-dire le suivi régulier des enseignants pour les voir en situation de classe, voir si ce qu’ils enseignent est conforme au programme, si ce qu’ils enseignent est en conformité avec le calendrier et si c’est exécuté conformément au calendrier scolaire>>, conclut-il .