Matoto, 14 Sept (AGP)- Sur invitation du maire de Matoto, Mamadouba Tos Camara, les 38 chefs de quartiers et les chefs secteurs de Simbaya 1, Simbaya école, Matoto Centre, Khabtaya, Sangoyah et Kissosso, les responsables de la police routière et les syndicats des transporteurs, ont pris part à une réunion mardi 13 septembre 2022 autour des questions relatives à la fluidité de la circulation sur la déviation de Kissosso- Matoto centre.
A l’entame, le maire de la commune de Matoto a tout d’abord rappelé les objectifs de la rencontre : « La réunion que nous tenons aujourd’hui a pour objectif de trouver solution à la mauvaise utilisation de nos routes. C’est nous qui avons dit qu’on n’a pas de routes, mais les routes que nous avons ne sont pas entretenues et elles sont obstruées par les occupations anarchiques notamment les parkings, les garagistes et les stationnements des véhicules, une réalité qui cause d’énormes embouteillages sur nos voies publiques », déplore le maire.
Après un débat technique et des propositions de solution de part et d’autre, le Chef de l’exécutif communal de Matoto a invité les responsables de la police, les chefs de ces quartiers et les syndicats à prendre leurs responsabilités pour la fluidité de la circulation : « les différents chefs secteurs qui sont sur ce tronçon je vous demande de prendre toutes vos dispositions pour faire quitter les stationnements anarchiques des véhicules et d’autres encombrants au niveau de la chaussée. Tout chef de quartiers et chef de secteurs qui n’applique pas cette décision doit s’attendre à son limogeage », avertit Mamadouba Tos Camara.
Pour sa part, Le secrétaire général des syndicats des transporteurs de Matoto, a mentionné quelques difficultés auxquelles les transporteurs sont confrontés. « La route est faite pour la circulation, mais quand les femmes vendeuses viennent transformer ces lieux de stationnement des véhicules en un lieu vente cela crée de l’embouteillage au niveau de la circulation. Donc, il faut que ces vendeuses quittent les routes pour rentrer dans les marchés. En plus, il faut signaler aussi le cas des taxis moto qui sont venus dominer les conducteurs des véhicules » souligne Ibrahima Sory Sylla.
Le responsable de la sécurité routière de Matoto soutient les idées du Maire. « Tout ce que le Maire vient de dire, ce sont des réalités qui nous font souffrir. Nous avons des décisions allant dans la réglementation de notre circulation mais, il faut que nous soyons appuyés par les autorités afin qu’on puisse réglementer la circulation surtout les femmes vendeuses qui occupent la route qui ne permettent pas aux chauffeurs de bien garer », a-t-il dit.
AGP/14/09/022 IC/AND