Un prêtre italien accusé par la police de détenir du matériel pornographique impliquant des enfants a été assigné à résidence, a déclaré jeudi son avocat à l’AFP.
Il s’agit du deuxième scandale de ce type à toucher le diocèse de Brescia, près de Milan dans le nord de la péninsule.
Le prêtre de 51 ans a été interpelé la semaine dernière, a précisé son avocat Paolo Inverardi à l’AFP, ajoutant que l’enquête était toujours en cours.
De son côté, le diocèse a annoncé mercredi la suspension du religieux, soulignant qu’aucun mineur de sa paroisse n’était impliqué.
« L’accusation à laquelle il devra répondre concerne la détention de pornographie infantile, un crime passible de poursuites tant par les autorités judiciaires que par l’Eglise », a indiqué un porte-parole du diocèse, Adriano Bianchi, dans un communiqué.
« En aucune manière des mineurs de la paroisse sont impliqués, et il n’y a eu aucune conduite inappropriée de sa part envers les personnes confiées à ses soins », a-t-il assuré.
Mais « tout crime impliquant des mineurs ne peut en aucun cas être sous-estimé, toléré et encore moins resté impuni, particulièrement lorsqu’un prêtre est impliqué ».
Le diocèse, qui affirme coopérer avec les autorités, a annoncé le lancement d’une enquête canonique officielle « au moment approprié ».
Selon des médias italiens, la police a découvert environ 1.500 photos et vidéos de pornographie infantile sur le téléphone du prêtre de Castelcovati, une localité à l’ouest de Brescia.
Ce religieux est également le fondateur d’une équipe nationale de prêtres jouant au football, selon la même source.
Cette affaire intervient un mois après qu’un autre prêtre du diocèse, Ciro Panigara, a été arrêté pour des soupçons d’agression sexuelle sur des mineurs.
AFP