Conakry, 25 juin (AGP)- Chaque année, selon l’Organisation Internationale de la Santé (OMS) des milliers de personnes meurent dans le monde du fait du paludisme. Cette pathologie est devenue de nos jours, un véritable problème de santé publique qui mérite l’attention des autorités compétentes.
Pour en parler, l’AGP a rencontré lundi, 23 juin, Dr Aboubacar Diallo, un médecin émérite dans ce domaine à l’hôpital national Donka.
D’entrée de jeu, Dr Aboubacar Diallo a défini le paludisme comme étant une pathologie infectieuse, très grave appelé aussi, malaria qui est causé par un parasite du genre plasmodium.
Il se manifeste, selon ce médecin, par une fièvre, la sueur, les frissons, des maux de tête, des vomissements, de la diarrhée, une douleur ostéo-articulaire qu’on peut observer dès le début de la symptomatologie.
Parlant des modes de transmission, Dr Diallo de la médecine interne de l’hôpital Donka dira qu’il y a trois paramètres qui sont incriminés à savoir : l’agent pathogène, le vecteur qui est le moustique et le réservoir, qui est la personne.
Pour être à l’abri de cette pathologie, Dr Aboubacar Diallo fait une invite : « L’utilisation des moustiquaires imprégnées, nettoyer les maisons et éliminer tous les sites où les moustiques peuvent se développer aux alentours de la maison ».
Au terme de cette interview, Dr Diallo, a précisé que la tranche d’âge la mieux touchée sont les enfants de zéro à cinq ans, les femmes enceintes et les personnes âgées qui sont les couches les plus exposées à cette pathologie.
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