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Santé/MSF- Guinée alerte sur l’ampleur des inégalités dans la lutte contre le VIH en Guinée

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Conakry, 02 déc. (AGP)- Dans le cadre de lutte contre le VIH en Guinée, la mission de Médecins Sans Frontière (MSF) en  collaboration avec l’Unité de soins de formation et de recherche de l’Hôpital Donka a aminé mercredi, 30 novembre 2022, une conférence de presse sur l’ampleur des inégalités dans la lutte contre le VIH en Guinée, a suivi l’AGP.

Cet échange avec les hommes de médias s’est déroulé à la veille de la célébration de la Journée Mondiale de la Lutte contre le Sida jeudi, 1er décembre 2022 avec pour slogan cette année « Poussons pour l’égalité » Ensemble pour une prise en charge du VIH accessible et gratuite.

La rencontre a pour objectif d’informer la population sur les voies et moyens à mettre sur pied pour la réduction de la morbi-mortalité des personnes qui vivent avec le VIH. Mais aussi avoir un accès pour la prise en charge intégrée de qualité et gratuite dans les structures appuyées par MSF. Et surtout un accès à un paquet complet d’appui psycho-social dans ses structures.

A cette occasion, Souleymane Chaloub, le responsable médical santé primaire du projet VIH de Médecins Sans Frontière à Conakry a fait la situation du VIH en Guinée en 2021. L’épidémie généralisée est de 120 000 personnes vivant avec le VIH avec une faible prévalence de 1,5% chez les personnes de 15 à 49 ans. Les adultes et enfants nouvellement infectés sont de 6 300  et les décès dus au sida de cette tranche sont de 3900. Les orphelins dus au sida âgés de 0 à 17 ans sont 86 000. Le taux de transmission vertical final, y compris pendant l’allaitement, est de 19,79 %. A-t-il expliqué.

Poursuivant, M. Chaloub attire l’attention des journalistes sur le fait que le contexte international des financements de la riposte au VIH/SIDA est actuellement en diminution dus à plusieurs facteurs notamment la pandémie de Covid 19, l’accroissement des crises sociales et économiques. Ceci a creusé un gap important à envisager et donne des difficultés énormes pour le Fonds Mondial de la lutte contre le VIH/SIDA et les personnes infectées et affectées d’atteindre les objectifs fixés pour la reconstruction des ressources pour le cycle de financement 2024-2026. A-t-il insisté.

Au nom des personnes vivant avec le Sida, la vice-présidente du réseau guinéen des associations des personnes infectés et affectés par le VIH (REGAP+)  Kadiatou Bodié Baldé a fait un plaidoyer auprès des autorités pour faire une large campagne afin de mettre un frein à la stigmatisation des personnes vivant et affectées par cette maladie. « Actuellement ce n’est pas le VIH qui tue ; c’est la stigmatisation, l’ignorance sur la maladie. Parce que la population n’est pas informée et pense que si tu as ce virus c’est fini pour toi et tu subiras une condamnation divine », a t-elle affirmé.

AGP/02/12/022                              AKT/ABD

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