Télémélé, 02 juil (AGP)-Dans le district de Nassouroulaye, au cœur de la sous-préfecture de Sinta, les enfants affrontent des conditions d’apprentissage extrêmement précaires. Les écoles, souvent construites à la va-vite avec des matériaux fragiles, manquent cruellement d’infrastructures de base. Cette situation compromet sérieusement l’accès à une éducation de qualité pour toute une génération.
Les classes, lorsqu’elles existent, sont souvent surpeuplées. Les élèves s’entassent sur des bancs rudimentaires, ou parfois même à même le sol, dans des locaux mal aménagés et insuffisamment éclairés. Le matériel pédagogique fait défaut, les livres et supports éducatifs sont rares, limitant ainsi considérablement le niveau d’apprentissage. De leur côté, les enseignants, bien que profondément engagés, peinent à accomplir leur mission, faute de formation adaptée et de ressources suffisantes.
Face à ces difficultés, la résilience des enfants et de leurs familles est remarquable. Conscients que l’éducation reste la clé d’un avenir meilleur, les parents redoublent d’efforts pour encourager leurs enfants à rester à l’école. Plusieurs initiatives communautaires voient le jour, avec des bénévoles qui œuvrent pour améliorer les conditions d’apprentissage. Mais ces actions restent limitées par un manque criant de financements.
Ce reportage met en lumière l’urgence d’une intervention coordonnée. Il est indispensable que les autorités locales, en partenariat avec les organisations non gouvernementales, mobilisent les moyens nécessaires pour construire des infrastructures scolaires adaptées et offrir un soutien renforcé aux enseignants et aux élèves. L’avenir des enfants de Nassouroulaye dépend de cette mobilisation collective pour garantir leur droit fondamental à une éducation digne et enrichissante.
AGP/02/07/025 DB/MKC/AND