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Trois Iraniens inculpés pour des activités d’espionnage présumées au Royaume-Uni

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Trois ressortissants iraniens ont été inculpés au Royaume-Uni pour des activités d’espionnage et la préparation d’actes de violence présumés au profit de l’Iran, qui devront « être tenus responsables », a affirmé samedi le gouvernement britannique.

Ces hommes ont arrêté il y a deux semaines l’objet « d’accusations extrêmement graves, portées à l’issue d’une enquête très complexe et rapide », a déclaré le commandant de l’unité antiterroriste de la police de Londres Dominic Murphy.

Âgés de 39 à 55 ans et résidant à Londres, ils ont été inculpés pour des « actes susceptibles d’aider un service de renseignement étranger » entre août 2024 et février 2025, et comparaissent samedi devant la justice britannique.

« L’Iran doit être tenu responsable de ses actes », a réagi la ministre de l’Intérieur Yvette Cooper dans un communiqué.

« Nous devons renforcer nos pouvoirs pour protéger notre sécurité nationale, car nous ne tolérons pas de menaces croissantes de la part d’un Etat sur notre sol », a-t-elle ajouté.

Depuis le début de l’année 2022, le Royaume-Uni a identifié plus de 20 complots soutenus par l’Iran, présentant des menaces mortelles présentes pour les citoyens britanniques et les résidents du Royaume-Uni, selon le gouvernement.

Mostafa Sepahvand, 39 ans, Farhad Javadi Manesh, 44 ans et Shapoor Qalehali Khani Noori, 55 ans, ont été interpellés le 3 mai puis ont fait l’objet d’un mandat de détention en vertu de la loi de 2023 sur la sécurité nationale.

Celle-ci permet à la police d’arrêter des personnes soupçonnées d’être impliquées « dans une activité de menace émanant d’une puissance étrangère ».

Mostafa Sepahvand a également été inculpé pour des actes de surveillance, de recherche ou de reconnaissance « dans l’intention de commettre des actes de violence grave contre une personne au Royaume-Uni », a indiqué la police.

Farhad Javadi Manesh et Shapoor Qalehali Khani Noori, eux, sont inculpés pour avoir commis des actes similaires, « dans le mais que des violences graves soient commises par d’autres contre une personne au Royaume-Uni », a-t-elle ajouté.

Ils sont tous les trois arrivés sur le sol britannique « par des moyens irréguliers, notamment de petits bateaux », entre 2016 et 2022, a indiqué le gouvernement.

Complot –

 

Un quatrième Iranien de 31 ans avait été arrêté le 9 mai, avant d’être relâché sans poursuites jeudi dernier.

Le samedi 3 mai, cinq ressortissants iraniens avaient également arrêtés à Londres, Swindon (ouest de Londres) et dans la région de Manchester dans le cadre d’une autre enquête de la police antiterroriste.

Soupçonnés de « préparation d’un acte terroriste », quatre de ces hommes de 29 à 46 ans font toujours l’objet de mandats de détention jusqu’à une date inconnue, tandis que le cinquième homme, âgé de 24 ans, a été libéré sous caution en mai.

« L’enquête porte sur un complot présumé visant un site spécifique », avait indiqué la police, sans précision sur le lieu ciblé.

Selon certains médias britanniques, il s’agirait de l’ambassade d’Israël à Londres.

Téhéran avait rejeté « catégoriquement » toute implication, et le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi a affirmé que son pays était « prêt à s’engager pour faire la lumière sur ce qui s’est réellement dépassé ».

Le gouvernement britannique avait mandaté début mars l’avocat Jonathan Hall pour étudier l’adaptation du « cadre (légal) de lutte contre le terrorisme aux menaces étatiques contemporaines », et celui-ci rendra ses conclusions cette semaine, a déclaré Mme Cooper.

Londres a également annoncé début mars placer l’Iran, ses services de renseignement et les Gardiens de la Révolution au niveau le plus élevé de son nouveau système gouvernemental de surveillance des « influences étrangères secrètes ».

Concrètement, toute personne travaillant pour l’Etat iranien au Royaume-Uni devra s’enregistrer auprès du Foreign Influence Registration Scheme (FIRS), opérationnel d’ici l’été, faute de quoi elle encourra une peine de prison.

AFP

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