Mamou, 03 Nov (AGP)-La Direction Régionale de l’Information et de la Communication de la Moyenne Guinée a organisé samedi, 02 novembre 2024, une session d’échange sur la responsabilité sociale des journalistes.
Avec un appui technique du Ministère de l’Information et de la Communication, cette rencontre a connu la participation d’une vingtaine de participants composée du point focal de la Haute Autorité de la Communication (HAC), d’un représentant de la Radio Rurale de Guinée, les responsables des médias de Mamou et des animateurs des différentes radios de la ville carrefour.
Pour la directrice régionale de l’information et de la communication de la Moyenne-Guinée, Kadiatou Teliwel Diallo, c’est la deuxième session dans la région naturelle après la première à Labé. ‘’Donc c’est une façon de mobiliser les responsables des médias pour les rappeler le degré de responsabilité qu’ils ont face à la société, parce qu’ils ont une arme. Cette arme peut construire tout comme elle peut déconstruire. Donc c’est justement de les rappeler de leur responsabilité dans la construction de la paix, de l’unité nationale et de la cohésion sociale’’, a indiqué Kadiatou Teliwel Diallo.
Poursuivant son intervention Kadiatou Teliwel Diallo ajoute que les échanges ont surtout porté sur la production et la diffusion que ça soit de l’information, que ça soit des émissions interactives et également des émissions talk-show et la couverture médiatique. ‘’Des informations qui prêtent à conflit. Donc on avait fait venir des personnes ressources qui sont expérimentées. Qui sont capables de nous aider à partager leurs expériences comme point focal de la HAC et un doyen de la radio rurale à la retraite qui maitrise parfaitement le journalisme’’, a conclu la directrice régionale de l’information et de la communication de la région naturelle de la Moyenne Guinée.
Les participants largement outillés sur la responsabilité sociale du journaliste, les uns et les autres se disent réconforter. C’est le cas de Habib Samaké, secrétaire général du SPPG à Mamou soutient. << Ce sont des sentiments de satisfaction puisque le journaliste c’est la formation. De formation en formation, d’échange en échange les journalistes les finiront pour être largement outiller et quand on est outillé on pourra bien servir ses auditeurs, la population qui nous écoute >>, a laissé entendre Habib Samaké secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse (SPPG) à Mamou.
AGP/03/11/024 AOS/MKC