Conakry, 04 mars (AGP)-Dans le cadre du mois de la femme, l’AGP s’est intéressée à une veuve qui se bat au quotidien pour subvenir aux besoins de ses enfants. Il s’agit d’Ami Camara 35 ans, communément appelée (m’mi).
Mère de cinq (5) enfants, elle a perdu son mari en 2019 des suites d’une courte maladie, et depuis, elle est devenue la cheffe de famille qui a la charge des enfants.
Interrogée sur son difficile quotidien, Ami Camara a relaté comment elle parvient à subvenir aux besoins de ses enfants.
« Avant que mon mari ne décède, je faisais un petit commerce en échangeant les sceaux que j’achetais à Conakry contre les sacs de charbon pour les vendre au bord de la route, c’est dans ça que je puisais la dépense parce que mon mari ne travaillait pas. Et quand mon mari est tombée malade, ma belle-mère nous a fait venir à Conakry pour les soins de son fils qui est mon mari. Arrivée à Conakry, j’ai toujours continué mon petit commerce et après quelques mois, j’ai perdu mon mari. Après mon veuvage, j’ai continué mon commerce , je ne gagne pas beaucoup, mais j’ai pas de problème pour m’acheter ce dont nous avons besoin car c’est dans ça que je paie la scolarité de mes deux enfants, et quand mes enfants tombent malades, c’est aussi dans ça que je les soigne et
Dieu merci. J’ai construit ma propre maison au village, tous mes enfants sont inscrits à l’école, deux sont dans une école privée et les 3 autres sont au public «
Madame Camara dit qu’elle se réveille à 6 heures du matin pour aller chercher sa marchandise et revenir ensuite pour vendre et rentrer chez elle vers 15h pour préparer pour ses enfants.
Elle pense que son commerce lui apporte une grande aide ainsi qu’à sa petite famille, car elle a grand espoir dans ce qu’elle fait et elle nourrit l’espoir que ses enfants réussiront un jour.
AGP/03/03/023 FS/ABD