Boké, 15 Aout (AGP)- Les femmes de la préfecture de Boké, considérée comme zone économique spéciale de la République de Guinée, selon la 4ème vice maire de la commune urbaine, Mariama Compo, éprouvent d’énormes difficultés liées à leur autonomisation.
C’est pour surmonter ce défi non le moindre que Mme Compo a interpellé le directeur général de l’Agence Nationale d’Aménagement des Infrastructures Minières (ANAIM), Mohamed Lappy Bangoura par rapport à la souffrance de la couche féminine de Kakandé.
C’était à l’occasion de la venue de l’épouse du premier ministre dans la préfecture de Boké.
« Monsieur le DG de l’ANAIM, à Boké ce ne sont pas les compétences, ni les initiatives qui manquent. Nous souffrons parce que nous avons des difficultés de financer nos projets pouvant nous permettre de développer des activités génératrices de revenus (AGR). Donc, nous vous prions de ne pas nous oublier aussi. Aider nous à matérialiser nos projets pour qu’on puisse faire face aux besoins de nos filles et fils en chômage chronique », a-t-elle souligné.
La problématique de la relance de la mutuelle financière de la femme africaine (MUFFA) s’est invitée dans les débats.
Le Premier responsable de l’ANAIM dit avoir pris bonne note.
« A la question de savoir à quand la matérialisation des sollicitations des femmes de Boké, nous ne saurions le dire avec exactitude. Mais ce qui reste clair, l’avenir est très prometteur », a rassuré le DG de l’ANAIM.
De son côté, Madame Goumou, porteuse du message de la Première dame de la République, a promis de remonter toutes ces préoccupations à qui de droit.
AGP/15/08/023 MMC/AND