Conakry, 10 sept(AGP)- Almamy Sylla pêcheur, une soixantaine et président de la jeunesse du débarcadère de Coleah dans la commune de Matam à Conakry ne manquent pas de mots pour décrire l’état dans lequel se trouve actuellement ce port artisanal surtout en période hivernale.
Ce mini poumon économique connaît de nos jours un abandon dépassant le seuil de tolérance pourtant, il fait partie des plus vieux ports de la ville de Conakry très fréquentés, un constat rapporté par le bureau régional de l’AGP/Conakry.
Contrairement à la physionomie actuelle des autres débarcadères de la ville de Conakry, le port artisanal de Coleah n’attire aucun client a-t-il ajouté. Pour lui c’est à cause de l’enclavement que ce port, perd tous les jours les clients au profit des ports reconstruits et équipés de Bonfi, de Teminetaye, de Boulbinet et de Kaporo.
A cause de l’abandon du port artisanal de Coleah par les autorités du Ministère des Pêches, de l’Aquaculture et de l’Economie Maritime que, les spéculateurs de vente de Domaines Publics Maritimes (DPM) pullulent et commencent à y morceler en faveur des plus offrants des clients insatiables de terrain à Conakry.
Pour clore, Almamy Sylla a lancé un appel pressant aux nouvelles autorités du pays en l’occurrence le Président de la transition Chef de l’Etat, le Colonel Mamadi DOUMBOUYA en vue de sauver cet ancien patrimoine économique en plein centre-ville de Conakry dont les fils des premiers occupants rêvent la construction de ce port artisanal comme celui de Bonfi ou de Kaporo avant la fin de la transition.
AGP/10/09/022 MYS/MKC