Conakry, le 15 oct. 22 (AGP)-Le Commissariat Central de Police de Gbessia a mis le grappin sur un groupe de femmes accusées de vol samedi, 15 octobre 2022 à Conakry. Il leur est reproché de subtiliser des téléphones et des bazins. Au nombre de trois, elles nient tous les faits. A rappeler que ce mode opératoire des présumés malfrats qui mettent aux supplices les citoyens est devenu monnaie courante.
« J’accepte les accusations. Je ne connais rien de cette affaire. Ce que vous voyez, on me l’a confié. Je jure au nom de mes enfants. Je ne peux pas jurer au nom de mes enfants, » affirme une des présumées voleuses.
Le commissaire central de police de Gbèssia, Zaoro Téa souligne en ces termes : « Ils s’embarquent à bord du taxi mi-chemin, le taxi maitre fait semblant pour dire que le véhicule est en panne. Entre temps, ils condamnent une des portuaires pendant que le passager s’impatiente pour descendre, c’est en ce moment que celui qui est à côté est moralement préparé à ça. Soit le portefeuille qu’il soutire ou le sac pour prendre tout ce qui est dedans ».
Après leur arrestation, quelques victimes ont été sitôt alertées. Du vol des téléphones s’ajoute celui des bazins. A ce niveau, les présumées malfrats ont aussi une autre stratégie, celle d’amorcer une discussion avec le marchand, pendant ce temps, un groupe de personnes sortent de nulle part pour prendre certains articles dans le magasin.
Au cours de cette présentation, le commissaire central de Gbessia exhorte les citoyens à être vigilants. Dans la foulée, un soulagement indescriptible se lisait chez les victimes.
AGP/15/10/022 JB/MKC