Abidjan, 13 jan. (AGP)- Dès qu’on met le pied hors de l’aéroport international Félix Houphouët Boigny d’Abidjan, on devine immédiatement que quelque chose se prépare dans cette ville. Il s’agit bien de la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) que le pays organise pour la deuxième fois.
La mascotte de la CAN, un éléphant géant, symbole de l’équipe nationale ivoirienne, se prête naturellement aux nombreuses sollicitations de photos des arrivants et de personnes venues accueillir leurs proches. Bien présente, la troupe du folklore local, au rythme des musiques du pays profond, égaye l’assistance.
Téléphone dehors, mode vidéo ou photo activé, chacun immortalise l’instant au grand bonheur des danseurs qui redoublent d’ardeur. Juste à la sortie de l’aéroport terminal 2, un marché d’AKWABA (bienvenue) de maillots et gadgets des Éléphants accueille les étrangers.
Après cette ambiance, sur les grandes artères et autoroutes bordées par les hôtels et autres grandes enseignes, les couleurs du pays, orange-blanc-vert, recouvrent les poteaux électriques et les feux tricolores.
Au niveau de chaque feu tricolore, les commerçants ambulants déboulent. Marchandises phares, des gadgets en lien avec la CAN : maillots, vuvuzelas, écharpes bref, tout ce qu’un supporter a besoin pour soutenir son équipe pour la victoire finale.
Le bus dans lequel l’on est embarqué, au lieu du Zouglou ou du coupé décalé, sert d’un film des icônes de la comédie ivoirienne du légendaire Digbeu, pour souhaiter la bienvenue en terre ivoirienne en attendant l’ouverture des hostilités ce samedi, 13 janvier 2023 par la Côte d’Ivoire et la Guinée Bissau.
Comme pour les joueurs du Sily, les Supporters et autres délégations guinéennes ont commencé le combat à l’aéroport de Conakry. Plus de 5 heures de discussions, d’appels des listes, d’enregistrement, de cries et de bousculades pour être dans ce voyage de la CAN.
Le même scénario à l’aéroport Félix Houphouët Boigny d’Abidjan. Là, on sent bien le manque de dispositions prises à cet endroit pour accueillir cette forte délégation guinéenne. Plusieurs heures seront perdues dans les formalités d’arrivée et l’embarquement dans les bus pour Yamoussoukro, le site de compétition de la Guinée.
Arrivée à Yamoussoukro, le périple pour des logements commence de 5h du matin à 10h le lendemain. Plusieurs journalistes et d’autres membres délégations ne sont pas logés. Au même moment, d’autres cherchent leurs accréditations médias.
Les couleurs de la Guinée, du Sénégal, Gambie, Cameroun et la Côte d’Ivoire flottent partout dans la ville de Yamoussoukro.
AGP/13/01/024 BOS/CM