Conakry, 03 Mai (AGP)-Il est des moments où les deux pouvoirs se regardent avec quelques doses de méfiances dues à une certaine différence de perception des énigmes qui se posent en termes d’équations sociale, économique ou politique.
Aussi, des périodes de grandes amours, où l’un dans son charme politique et l’autre mu par l’affection de la profession sympathisent autour du beau, du bon et du bien, donnant à l’art toute son élégance.
Les témoins immédiats de l’histoire au quotidien, se gaussent de l’imparfait et de l’imperfection, ce mal universel propre à la créature humaine, lorsque le devoir en appelle à la magnificence du patrimoine collectif…telles la marche pour un idéal commun autour de la souveraineté nationale, la défense de la Patrie, la célébration des symboliques de la République. Moments fastes où l’honneur est fait aux meilleurs artisans, dont les noms s’incrustent dans la légende pour la postérité.
La pédagogie dont il s’agit consiste à stimuler les générations sur les multiples chantiers du développement.
Le professionnalisme de mise, ne dédouane pourtant pas les cousins germains sur le manque à gagner : chacun condamné à la redevabilité, à l’exemplarité, la traçabilité, à la clarté, au respect de l’éthique et de la déontologie, et tous assujettis au bréviaire qui fonde la Nation.
Cette question discursive est la clé de voute qui, en filigrane, engendre la différence des perceptions sur le fondamental : A un niveau, la presse considérée comme chien-de-garde, fouine dans les actes posés, et à un autre niveau, le pouvoir, considéré comme gestionnaire de tous les paliers de la société, veille aux velléités de dérives dans la transcription de l’information et la transmission de la communication.
Mais, comme dirait l’autre dans nos traditions, ‘’celui qui ne t’aime pas, ne te donnera jamais de conseil’’. Entre la Presse et le Pouvoir, c’est en fait une question de fraternité et de cousinage à plaisanterie, chacun voulant surveiller l’autre comme le lait sur le feu.
Le plus important est de ne rien dramatiser, ne rien mystifier pour faire perdre l’intérêt qu’il y a à tirer de l’Union pour le progrès continu. Mettre la main entre l’arbre et l’écorce, c’est se faire du mal : Jouer à opposer le pouvoir et la Presse, c’est agir contre l’intérêt du Peuple qui a droit à l’information.
La Rédaction