Faranah, 17 jan. (AGP)- L’incendie du dépôt d’hydrocarbures de Kaloum continue d’avoir des conséquences sur le quotidien des populations guinéennes. Malgré les multiples efforts fournis par le gouvernement de Transition, certaines stations-services restent toujours fermées à Faranah. D’autres fonctionnent de façon discontinue sous l’œil vigilant des autorités locales. Ce qui justifie d’ailleurs la présence des agents de sécurité durant les heures de service.
Dans la ville natale de feu président Ahmed Sékou Touré, les activités commerciales ont été sérieusement affectées. Le carburant était rare et introuvable même sur le marché noir. Ce sont des attroupements constatés devant les stations dans le souci d’être servi en carburant. Certains engins roulants (voiture et camion) y passaient des nuits.
Cependant, cette dernière semaine, la population constate avec satisfaction une légère baisse du prix du litre d’essence sur les marchés parallèles. Dès les premières semaines de la crise à Faranah, le prix du litre d’essence se négociait entre 35 000 à 45 000 fg (voire plus). De nos jours, le même litre se négocie entre 15 000 et 20 000fg. Chose qui redonne de l’espoir aux populations dont les activités sont au ralenti à cause de la rareté du carburant occasionnant l’augmentation du coût des transports.
A préciser que le prix officiel du litre est de 12 000fg dans les stations conformément aux instructions des autorités du pays.
AGP/17/01/024 KSC/CM