Forécariah, 12 mars (AGP)- Dans la nuit du dimanche 10 au lundi 11 mars 2024, le secteur Souri-Nènè, dans le district de Kakoutoulaye, sous-préfecture de Bènty, a connu une inondation. Il n’y a pas eu de perte en vies humaines mais plusieurs dégâts matériels ont été enregistrés.
Le chef du district de Souri-nènè, Facinet Sylla, qui a été joint au téléphone par le correspondant préfectoral de Forécariah, a expliqué les faits en disant : « Nous avons été réveillés à 23 heures dans la nuit du dimanche par une inondation. Ce n’est pas la première fois, à chaque fois qu’il y a la montée des eaux, nous payons les frais dans nos différentes îles. »
M. Facinet Sylla a parlé également des dégâts enregistrés au cours de cette inondation : « Nous ne pouvons pas citer tout ce que nous avons eu comme dégâts. Des tonnes de riz en stock, des valises remplies d’habits, des maisons, voire même le poste de police, tous ont été emportés par cette inondation, surtout avec le claquement des vagues. Certains de nos objets ont été retrouvés dans la boue ».
Bien qu’il n’y ait pas eu de perte en vie humaine, M. Facinet Sylla a fait savoir que des cas de noyade ont été aussi enregistrés chez les enfants : « Cette catastrophe nous a conduit à la perte. Ce qui était un peu inquiétant, c’était la noyade des enfants, mais Dieu merci, on avait pris des dispositions pour éviter la perte en vie humaine. Des efforts ont été fournis de part et d’autre pour sauver les enfants ».
« Là où nous sommes, on ne peut rien récupérer. Et nous n’avons pas d’autres possibilités. Même de nourriture on n’en a pas. Et c’est difficile pour nous de se déplacer en ce moment sauf après trois (3) ou quatre (4) mois après, parce que nous avons peur. Nous sommes dans une période que l’inondation et la vague d’eau salée sont fréquentes » a-il-déclaré
Avant de terminer, il a lancé un SOS à l’endroit des autorités préfectorales et communales de Forécariah ainsi qu’à l’Etat de venir en aide, car selon lui, les habitants ont tout perdu dans cette inondation.
Rencontrée pour la circonstance, Angeline Dylé Tounkara, coordinatrice préfectorale de l’Agence Nationale de Gestion des Urgences et Catastrophes Humanitaires (ANGUCH), se dit inquiète et préoccupée de cette situation car, selon elle, même le grand cimetière de la localité a été touché par cette catastrophe.
AGP/12/03/024 AFC/CM