La République de Guinée a été examinée ce mardi 29 avril 2025, pour la quatrième fois, dans le cadre de l’Examen Périodique Universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (CDH). Cette session s’est tenue dans la prestigieuse Salle XX du Palais des Nations à Genève, de 09h00 à 12h30 (heure locale, GMT+2).
Le Conseil National de la Transition (CNT) a activement pris part à ce dialogue de haut niveau sur la situation des droits de l’homme, à travers la participation de l’Honorable Mory DOUNOH, Secrétaire parlementaire et membre de la Commission Réconciliation, Droits de l’homme, Justice, Information et Communication du CNT.
La Guinée figure parmi les 14 États examinés lors de cette 49e session du Groupe de travail sur l’EPU, qui se déroule du 28 avril au 9 mai 2025. La délégation guinéenne était conduite par M. Yaya Kairaba KABA, Ministre de la Justice et des Droits de l’homme.
Le Groupe de travail chargé de l’EPU est composé des 47 États membres du Conseil des droits de l’homme. Toutefois, 88 États membres de l’ONU ont pris part au dialogue interactif avec la Guinée, qui s’est fondé sur trois documents clés :
1. Le rapport national, auquel le CNT a activement contribué ;
2. Une compilation d’informations provenant des procédures spéciales, des organes des traités et d’autres entités onusiennes ;
3. Les contributions d’autres parties prenantes, notamment les organisations de la société civile.
L’édition 2025 de l’EPU s’est tenue dans un contexte de transition politique, marqué par l’arrivée du CNRD. Les efforts de restauration de la stabilité politique, notamment l’adoption par le CNT du projet de nouvelle Constitution et de la loi spéciale relative au référendum constitutionnel, ont été salués par de nombreux États. Toutefois, plusieurs préoccupations ont également été soulevées, soulignant les défis persistants à relever.
Les trois États membres chargés du suivi de l’examen de la Guinée (la troïka) étaient l’Algérie, la Chine et la Colombie.
Les échanges ont porté sur des questions majeures telles que :
• le renforcement de l’État de droit et le retour à l’ordre constitutionnel ;
• la lutte contre l’impunité et l’amélioration des conditions de détention ;
• la protection des libertés fondamentales, notamment la liberté d’expression et de la presse ;
• la ratification d’instruments juridiques internationaux relatifs aux droits humains ;
• la promotion des droits civils, politiques, économiques et sociaux ;
• la lutte contre les violences faites aux femmes ;
• la garantie du droit à l’éducation et à la santé.
Il convient de rappeler que l’EPU est un mécanisme universel et unique, qui permet d’examiner périodiquement la situation des droits de l’homme dans les 193 États membres de l’ONU. Depuis son lancement en avril 2008, tous les États membres ont été examinés à trois reprises, dans le cadre des premier, deuxième et troisième cycles de l’EPU.
Source: CNT