Conakry 28 jan (AGP)- Dans une interview exclusive accordée à l’AGP, le Chef de Cabinet du Secrétariat général des affaires religieuses, Dr Édouard Sagno s’est exprimé ce mardi, 28 janvier 2025 suite au communiqué fixant le prix du Hajj 2025 à 54.800.000 GNF.
Salon Dr Édouard Sagno, la motivation profonde de l’organisation du Hajj chaque année vient du désir et de la nette volonté du Chef de l’État, le général Mamadi Doumbouya, de réduire la charge des croyants qui veulent effectuer le déplacement sur les Lieux Saints de l’islam qui est le cinquième pilier de la religion.
« Pour rappel, en 2022 nous avions un quota de 4 527 pèlerins, c’était donc le premier Hajj sous l’ère CNRD, le tarif était à 60 000 000 GNF. En 2023, les autorités supérieures de notre pays à leurs têtes le général Mamadi Doumbouya, ont réduit les frais à 57 000 000 GNF, et puis en 2025, le tarif a encore baissé à 54 800 000 GNF. Donc, il faut retenir que sous le leadership des plus hautes autorités de notre pays qui ont bien voulu soulager la population croyante de la Guinée, les frais du Hadj sont passés 60 000 000 GNF en 2022 à 54 800 000 en 2025 GNF », a-t-il souligné.
Dans la même logique, le chef de cabinet du secrétariat général des affaires religieuses a fait savoir qu’en 2025 se sont encore 10 000 pèlerins qui sont autorisés, le même quota pour l’année dernière.
Poursuivant, il a mentionné que toutes les dispositions sont prises pour cette année : « La première innovation c’est l’introduction des bracelets électroniques, c’est une innovation guinéenne et cela permettra de réduire drastiquement le nombre de morts. La deuxième chose que nous voulons faire pour améliorer le séjour, l’an dernier avec l’accompagnement de l’Etat guinéen, nous avions 44 pèlerins pour un seul guide cela veut dire 44 personnes encadrées par une seule personne, c’est difficile, donc c’est la raison pour laquelle en 2025 avec l’accompagnement de l’État guinéen, nous voulons réduire le nombre là c’est-à-dire, nous voulons s’il est possible d’avoir un guide pour 22 pèlerins. Cela permet à celui-ci de mieux les encadrer. Mais il faut se réjouir de l’introduction de cette nouvelle technologie parce que cette innovation avait permis l’année dernière, de réduire le nombre de morts parmi les pèlerins guinéens contrairement en 2023 où nous avions enregistré 21 décès, alors qu’en 2024 nous avons connu la moitié, donc cela est à saluer. C’est pour dire que le hajj devient professionnel dans notre pays », a-t-il dit.
Plus loin, Dr Édouard Sagno, a rappelé qu’en 2022 avec la bonne organisation du hajj, le Secrétariat avait obtenu un trophée et en 2023, la Guinée a été désignée porte-parole de tous les pays africains non Arabes. En 2024, la Guinée a été classée 7ème dans le monde entier pour avoir satisfait les exigences des inscriptions dans le temps.
Et d’ajouter que pour être candidat au pèlerinage, la première condition, c’est être apte et avoir un certificat d’aptitude médical, deuxième condition, avoir une autorisation de verser 54 800 000 GNF à la banque centrale ou dans une agence régionale, car dit-il, le hajj est digitalisé.
Le Chef de Cabinet a précisé que parmi les 300 agences de voyage que compte le pays, 16 seulement ont été retenues et qui peuvent effectuer des recrutements. L’objectif était d’éviter la pléthore d’agences, la deuxième mesure, c’est de voir celles qui remplissent les conditions notamment l’ancienneté, l’expérience et de n’avoir pas été sanctionné par le passé : « Notre mission c’est d’améliorer l’organisation du hajj, on n’est pas politique>> a-t-il conclu
AGP/28/01/025 TM/DAC
