Conakry, 18 nov. (AGP)- Au cours d’une séance plénière tenue ce lundi 17 novembre 2025 à l’hémicycle du Palais du Peuple, le Conseil National de la Transition (CNT), a procédé à l’examen et à l’analyse du volet dépenses de la Loi de Finances Rectificative (LFR) 2025.
La rencontre a été présidée par le président du CNT, Dr Dansa Kourouma, en présence des ministres sectoriels du Budget, de l’Économie et des Finances, des représentants des institutions républicaines ainsi que du gouverneur de la Banque centrale, Karamo Kaba.
Présentant le rapport, le rapporteur général de la Commission du Plan, des Affaires Financières et du Contrôle Budgétaire, l’Honorable N’Gouamou Fabara Koné, a indiqué que les dépenses du budget général progressent de 24,20 %, passant de 42 254,93 milliards GNF à 52 465,95 milliards GNF.
Selon lui, ces dépenses se répartissent comme suit : « Dépenses courantes : 32 506,24 milliards GNF, soit 61,96 % du total ; Dépenses d’investissement : 19 959,71 milliards GNF, équivalant à 38,04 % ».
Poursuivant, l’Honorable Koné a précisé que l’examen du volet dépenses a suscité un vif intérêt au sein des commissions permanentes du CNT. Plusieurs préoccupations majeures ont été soulevées, notamment la gestion financière globale de l’État (respect du seuil de la CEDEAO, performance administrative, circulation des fonds vers les entités publiques, niveau d’exécution du budget par les EPA, rétrocession des fonds FNDL, FODECCON et FODEL) ; les grands équilibres budgétaires (justification de certaines variations et baisse des investissements) ; le statut et la gestion du patrimoine bâti public ; la gestion de la dette ; le financement du chronogramme de la Transition ; l’indemnisation des victimes du 28 septembre 2009 ; le taux d’exécution du titre 5 des départements et les mesures sociales.
C’est pourquoi, a-t-il déclaré, la Commission du Plan, des Affaires Financières et du Contrôle Budgétaire sollicite l’engagement solennel des ministres en charge de l’Économie et des Finances, du Budget et de l’Administration du Territoire afin de procéder à la rétrocession effective des ressources mobilisées au profit des collectivités décentralisées, ainsi qu’au paiement de la dette intérieure du secteur privé.
Il a également appelé les ministres de l’Agriculture et de l’Industrie à œuvrer pour l’entretien des pistes rurales, le désenclavement des zones de production et la relance des unités industrielles.
AGP/18/11/2025 MBD/CM/AND




