Le lundi 13 octobre, la salle du 28 septembre a accueilli une rencontre de haut niveau entre les conseillers nationaux et les cadres du ministère de la Justice, visant à la relecture minutieuse de la loi organique portant sur les attributions, l’organisation et le fonctionnement de la Cour suprême de la République de Guinée. Cette rencontre, présidée par Dr Dansa KOUROUMA, président du Conseil national de la transition, marque une étape clé dans la réorganisation du système judiciaire du pays. Les travaux entamés hier se poursuivront les jours suivants.
Composée de 205 articles, cette loi organique est d’une importance capitale, car elle redéfinit les contours et le rôle de la Cour suprême. L’objectif est de renforcer l’efficacité de l’institution et garantir une justice plus transparente et plus conforme aux exigences de l’État de droit. Au cours de cette session, les acteurs de la justice et les conseillers nationaux ont pris le temps de lire et d’amender chaque article pour s’assurer que la loi soit en parfaite adéquation avec les réalités et les besoins du pays.
Le travail de relecture a été conduit avec un sérieux indéniable. La démarche illustre l’engagement du CNT à adopter des lois robustes et bien conçues, en vue de renforcer les institutions républicaines et assurer la stabilité juridique en Guinée.
La Cour suprême en tant que plus haute juridiction du pays, joue un rôle central dans la régulation de la légalité des actes des autorités exécutives et des textes réglementaires. Elle intervient également dans le contrôle des dispositions législatives ayant une portée réglementaire.
La relecture de cette loi par des équipes mixtes vise à répondre à de nouvelles exigences de transparence et d’efficacité, en cohérence avec les principes fondamentaux d’indépendance de la justice. Le processus se veut un gage de rigueur et de volonté politique pour moderniser les institutions judiciaires de la Guinée et en faire des instruments fiables au service de l’État et des citoyens.
À l’issue de cette rencontre fructueuse, il est évident que les réformes entreprises augurent d’un avenir judiciaire plus solide et plus fiable pour la Guinée, dans le respect des principes de démocratie et de l’État de droit.
CNT




