Conakry, 29 avr. (AGP)- Abdoulaye Soumah et Salifou Soumah, tous poursuivis pour vol, destruction de biens privés, menace et occupation illégale, ont comparu lundi, 28 avril 2025, au Tribunal de Première Instance (TPI) de Dixinn en son audience correctionnelle, rapporte l’AGP.
A la barre, ces deux prévenus non détenus ont plaidé non coupables des faits qui leurs sont reprochés. Ces faits, rappelle-t-on, sont prévus et punis par les dispositions des articles 363, 366, 382 et 526 du code de procédure pénale.
La proposition de vente d’une concession à Ratoma dispensaire, communément appelé « Carrefour Transit » serait à l’origine de ce bras de fer opposant Kadiatou Soumah, fonctionnaire à la retraite à ses frères, Abdoulaye Soumah et Salifou Soumah qui se sont systématiquement opposés à la vente de la concession.
《Vu que nous n’ayons pas de moyens pour prendre tous les dossiers des biens immobiliers que notre défunt père nous a laissés, j’ai dit à mes frères d’accepter qu’on revende une partie afin de trouver les dossiers mais en vain》, déplore Kadiatou Soumah avant d’ajouter que Salifou Soumah était favorable à un bail.
Un jour, selon elle, un voisin m’a appelé pour me dire qu’il y a un drame qui s’est produit chez nous. Arrivée sur les lieux, dit-elle, j’ai trouvé que c’est le mur de notre clôture qui est tombé sur 3 filles qui jouaient dans le parage et qui ont finalement perdu la vie.
« J’ai demandé à mon jeune frère, Salifou Soumah en tant que responsable de la gestion de notre héritage comment cela a-t-il été possible, il m’a dit qu’il n’en sait rien 》, regrette Kadiatou Soumah avant d’ajouter qu’il suffisait de présenter les dossiers pour qu’ils arrêtent les travaux.
Les trois à savoir leur sœur aînée Kadiatou Soumah, Salifou Soumah et Abdoulaye Soumah ont tous soutenu qu’ils étaient en litige avec leur tante qui, selon eux, se réclamant propriétaire des lieux qui appartiendraient à leur défunt père.
Il faut par ailleurs rappeler que c’est un domaine qui appartenait à leur grand-père qui avait aussi une fille, qui est la sœur de leur défunt père qui fait partie aussi de l’héritage.
Durant les débats, la plaignante Kadiatou Soumah n’a pas pu apporter de preuve concrète permettant de retenir ses frères dans les liens de la culpabilité et les prévenus ont continué à clamer leur innocence dans ce dossier.
Ainsi, l’audience a été renvoyée au 5 mai pour la comparution des témoins afin d’éclairer davantage la religion du tribunal.
AGP/29/04/025 TB/CM/AND