Kindia, 04 Decembre (AGP)-Ils sont une quarantaine de participants issus des organisations de la société civile des 7 régions administratives à prendre part à cette session de formation de 4 jours dans la cité des agrumes.
L’objectif est de contribuer au renforcement des capacités techniques et opérationnelles des organisations de défense des droits des femmes et des filles, a fait savoir Tiranké Kaba, directrice nationale adjointe de la promotion féminine et du genre.
Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet ‘’Appui à la participation des femmes pour une transition inclusive et apaisée en République de Guinée’’. Elle va donc corriger la faible coordination et le manque de synergie d’actions des organisations féminines, a indiqué Bamba Kamissoko, chef de division violences basées sur le genre au ministère de la promotion féminine de l’enfance et des personnes vulnérables.
Au nom de l’UNFPA, Fanta Wagué a rappelé les efforts fournis par les structures qui œuvrent dans la protection des droits des femmes et des filles. Toutefois dit-elle, il reste encore du travail.
« Rien que les 3 premiers trimestres de l’année 2023, l’OPROGEM a enregistré 177 cas de viols dont plus de la moitié constitue des filles de moins de 18 ans. Ces chiffres qui sont loin d’être exhaustifs, nous interpellent tous et nous appellent à aller au-delà des discours pour poser des actes concrets en faveur de la tolérance zéro et de la justice pour toutes les victimes » a-t-elle expliqué.
Raymond Diarra Feindouno, formateur, a invité les participants à travailler en réseau :
La réalisation de cette activité a été rendue possible grâce à l’appui financier et technique des partenaires que sont le Fond de consolidation de la paix et les trois agences du système des nations unies UNFPA, UNICEF et le PNUD.
AGP/04/12/023 TS/AND