Labé, 30 nov (AGP)- Dans la préfecture de Labé, les statistiques du trafic au niveau des gares routières montrent jusqu’à quel niveau les populations locales peinent à joindre les deux bouts.
Interrogé par notre correspondant régional ce mercredi, 29 novembre 2023, le secrétaire général du syndicat des transports et mécanique générale parle de la rareté de la clientèle ces derniers mois.
‘’ Vous avez vu, on peut faire un terrain de football au niveau de la gare routière à cause de la rareté de la clientèle. Quand les gens n’ont pas d’argent, il n’y aura pas de mouvement. D’habitude on pouvait charger 4 véhicules par jour.
Sur a ligne de Conakry, avant on enregistrait jusqu’à 7 véhicules sur le départ. Mais, aujourd’hui, on peut rester avec un seul toute la journée presque, sans faire le plein parce que la conjoncture frappe tous les Guinéens. Si je vous dis que sur la ligne de N’Zérékoré, une voiture peut s’inscrire jusqu’a trois mois pour avoir le plein, vous n’allez pas me croire, pourtant c’est une réalité. Tout comme sur les autres lignes comme Kankan, Mamou et autres. C’est pour Conakry, où il y avait de l’affluence, maintenant allez y voir, il n y a que des chauffeurs à la gare’’ fulmine le secrétaire général.
‘’ Vous avez vu, on peut faire un terrain de football au niveau de la gare routière à cause de la rareté de la clientèle. Quand les gens n’ont pas d’argent, il n’y aura pas de mouvement. D’habitude on pouvait charger 4 véhicules par jour.
Sur a ligne de Conakry, avant on enregistrait jusqu’à 7 véhicules sur le départ. Mais, aujourd’hui, on peut rester avec un seul toute la journée presque, sans faire le plein parce que la conjoncture frappe tous les Guinéens. Si je vous dis que sur la ligne de N’Zérékoré, une voiture peut s’inscrire jusqu’a trois mois pour avoir le plein, vous n’allez pas me croire, pourtant c’est une réalité. Tout comme sur les autres lignes comme Kankan, Mamou et autres. C’est pour Conakry, où il y avait de l’affluence, maintenant allez y voir, il n y a que des chauffeurs à la gare’’ fulmine le secrétaire général.
Pour la circonstance, les responsables syndicaux ont pris des mesures palliatives pour minimiser le coup sur leurs chauffeurs, avant de lancer un appel aux autorités de la transition.
‘’ Nous avons permis à nos chauffeurs de s’inscrire sur plusieurs lignes pour leurs donner plus de chance d’avoir des passagers. Ce que nous demandons aux autorités, c’est de revoir la situation du apys. Les gens souffrent. Partout, c’est la même situation parce que, c’est celui qui a l’argent qui vient à la gare ou au marché. Nous, nous sommes là, parce que c’est notre métier et nous n’avons rien d’autre à faire’’ conclut Maitre Tanou Nadhel Diallo, qui dit avoir toute la peine de trouver les mots pour décrire la situation.
‘’ Nous avons permis à nos chauffeurs de s’inscrire sur plusieurs lignes pour leurs donner plus de chance d’avoir des passagers. Ce que nous demandons aux autorités, c’est de revoir la situation du apys. Les gens souffrent. Partout, c’est la même situation parce que, c’est celui qui a l’argent qui vient à la gare ou au marché. Nous, nous sommes là, parce que c’est notre métier et nous n’avons rien d’autre à faire’’ conclut Maitre Tanou Nadhel Diallo, qui dit avoir toute la peine de trouver les mots pour décrire la situation.
AGP/30/11/023 MSD/ABD