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L’Aïd-el-Kébir, la ‘ grande fête’

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Le mouton est l’animal sacrificiel de l’Aïd el-Kébir. Il fait référence à un épisode de la vie d’Ibrahim, qui, se soumettant à l’épreuve divine, accepte de sacrifier son fils unique, Ismaël. Au dernier moment, Dieu envoie l’ange Gabriel qui substitue un mouton à l’enfant. Cet épisode est commun aux trois religions monothéistes (christianisme, judaïsme et islam). Le mouton symbolise à la fois l’acte de générosité divine et le substitut du fils d’Ibrahim. Ainsi, l’animal occupe une place importante dans la vie familiale avant son immolation : on lui donne un nom, on le nourrit de restes, on le promène, on le bichonne. Ne faisant pas partie des piliers de l’islam, le sacrifice n’est pas une obligation religieuse. Il est un geste de générosité envers autrui, selon le dicton musulman : « De toute cette viande de mouton, il n’y a que ce que l’on donne qui profite : ce que l’on a mangé est avalé, ce que l’on a donné est profitable »

La tradition veut que ce soit le père de famille qui accomplisse le rituel sacrificiel du mouton lors de la fête d’Aïd el-Kébir. Une fois l’animal abattu selon les préceptes halal, il est cuisiné et partagé entre les convives. La consommation des différentes parties de l’animal suit un ordre précis. Le jour même, des brochettes de foie et de poumons enveloppés de crépine sont bouillies puis grillées au feu. Le deuxième jour, on dépèce le reste de l’animal. La tête, le plat le plus traditionnel, est souvent servie en méchoui. Traditionnellement, au Maghreb, le type de cuisson obéit à une division genrée des tâches : aux hommes la grillade sur des braséros exécutée à l’extérieur, et aux femmes le bouilli, accompli dans la cuisine, à l’intérieur de la maison familiale. En France, la législation interdit la consommation d’abats comme la tête, la rate, la moelle épinière. Aussi, les plus jeunes générations issues de familles migrantes, consommateurs de produits occidentaux, se détournent peu à peu de ce type de mets qu’ils ne trouvent pas à leur goût.

L’Aïd el-Kébir est un moment d’inclusion, de partage, et de don ; un tiers de la viande est offerte aux personnes pauvres et à celles qui mendient.

 

 

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