N’zérékoré, 21 déc. (AGP)- Lutter contre les Violences Basées sur le Genre (VBG) est l’un des objectifs visés par le ministère guinéen de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables.
Pour atteindre cet objectif, l’inspection régionale de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables de N’zérékoré a organisé vendredi, 20 décembre 2024, une réunion avec les services de santé (les centres pilotes de prise en charge des violences), des services de l’OPROGEM, de la brigade spéciale de protection des personnes vulnérables et des acteurs de la justice.
L’objectif de cette réunion était non seulement de présenter les rapports d’activités réalisées en cette année 2024, mais aussi d’en tirer les leçons afin de mieux démarrer l’année 2025 en matière de lutte contre les VBG dans la région de N’Zérékoré.
C’est la salle de conférence du gouvernorat de N’Zérékoré qui a servi de cadre à cette réunion au cours de laquelle, M. Mohamed Mariam Keita, inspecteur régional de la promotion féminine, a souligné que chaque acteur doit se remettre en question pour dire que plus jamais un cas de violence basée sur le genre ne doit rester impuni en région forestière.
« L’objectif de cette réunion c’est de permettre à l’ensemble des coordinations préfectorales et la coordination régionale, de présenter le bilan des activités sur les cas qu’ils ont gérés en termes de violences basées sur le genre. On va présenter les indicateurs qu’ils ont pris en termes de manifestation des différentes typologies de violence pour voir qu’est ce qui a marché ou non, pour qu’en 2025, qu’on puisse apporter une gestion holistique des cas. Ce qui est important, c’est de permettre aux survivantes de ces violences, de bénéficier des services adéquats mais aussi, permettre à la communauté de comprendre qu’un cas de violence impuni ouvre la voie à des milliers d’autres.
Protéger une victime de violence, c’est lui permettre de vivre dans ses droits. Donc l’occasion est opportune pour nous, d’interpeller l’ensemble des acteurs qui sont impliqués dans la gestion de ces cas notamment : les services de santé(les centres pilotes de prise en charge des violences), des services de l’OPROGEM au sein de la police, de la brigade spéciale de protection des personnes vulnérables au sein de la gendarmerie, mais aussi des acteurs de la justice et de la promotion féminine qui sont les acteurs clés et des ONG qui sont avec nous, pour qu’ensemble on puisse réfléchir afin de mieux aborder 2025 en tirant les leçons de 2024. Chaque acteur doit se remettre en question pour dire que plus jamais aucun cas de violence ne doit rester impuni », a-t-il expliqué.
De son côté, Mohamed CONDE, commissaire principal de Police et point focal de l’OPROGEM à Guéckédou, a dit que dans la lutte contre les VBG, c’est tolérance Zéro.
‘’Nous sommes en train de faire la statistique de nos activités de cette année 2024. Et les différentes statistiques montrent que nous les acteurs, sommes à pied d’œuvre pour éradiquer ce fléau dans notre région. C’est quelque chose que nos responsables hiérarchiques prennent à bras le corps, nous sommes engagés à ne pas faillir. Dans ma préfecture Guéckédou, c’est tolérance zéro dans la lutte contre les cas de violences basées sur le genre (VBG), a affirmé le point focal de l’OPROGEM de Guéckédou.
AGP/21/12/024 MLK/CM/AND