Conakry, 28 mai. (AGP)- Le Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et l’environnement (REMAPSEN) a tenu une réunion virtuelle, qui a permis aux médias et à leurs partenaires en santé de discuter des enjeux de l’adoption et l’application des lois portant sur la santé sexuelle reproductive et la planification familiale dans les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Au cours de cette réunion virtuelle, la santé sexuelle reproductive a été définie comme l’état de bien-être physique, émotionnel, mental et social lié à tous les aspects de la sexualité et de la reproduction.
Dr Chilanga Asmani, un expert en planification familiale au Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) en Afrique de l’Ouest et du Centre a, dans son intervention, expliqué que la santé sexuelle reproductive est importante pour toute personne qui a besoin de se sentir mieux dans sa vie, son corps, ses relations sociales et son physique. Pour cela, il faut aussi éduquer et informer la population sur les méthodes de contraception.
Selon Dr Djénabou Diallo, plaidoyer Senior à l’Unité de coordination de cette organisation, les services de planification familiale concerneront neuf pays membres du Partenariat de Ouagadougou qui sont le Bénin, le Burkina Faso, le Sénégal, la Mauritanie, le Nigeria, le Mali, le Togo et la Guinée.
‘’La vision du Partenariat de Ouagadougou, c’est d’avoir une Afrique de l’Ouest dans laquelle un accès au service de planification familiale de qualité améliore la vie des jeunes et sert également de catalyseur pour un développement durable. Aujourd’hui, la planification familiale, ce n’est pas seulement pour limiter les naissances, mais pour atteindre un développement durable. Il faut mettre en avant la planification familiale et favoriser l’accès aux femmes aux méthodes contraceptives », a-t-elle indiqué.
Elle a également rappelé qu’il y a un programme d’action pour les jeunes pour les préparer à devenir des acteurs de la santé sexuelle reproductive.
« Nous avons été interrogés sur la question des jeunes : comment pouvons-nous impliquer la jeunesse ? » Nous savons que les jeunes constituent la moitié de la population, on ne peut pas atteindre nos objectifs sans impliquer forcément les jeunes. On les a donc associés à tout ce qui concerne les activités phares. Nous avons une nouvelle stratégie au niveau du partenariat de Ouagadougou. Cette stratégie donne la voix aux jeunes. Au niveau de l’unité de coordination mère. Il y a un plan d’action qui est élaboré impliquant les jeunes pour être les acteurs de la santé sexuelle et reproductive. L’objectif était d’atteindre un million d’utilisateurs additionnels de méthodes contraceptives de 2011 à 2015. Cet objectif a été largement dépassé avec plus d’un million deux cent mille (1 200 000) utilisateurs additionnels. Aujourd’hui, le partenariat compte atteindre 13 millions d’utilisateurs additionnels en Afrique »
De plus, sur les neuf pays membres de l’Unité de coordination Partenariat Ouagadougou, seule la Côte d’Ivoire ne dispose pas encore d’une loi sur la santé sexuelle reproductive et la planification familiale.
AGP/28/05/024 AMC/CM/AND