Conakry, 29 juil. (AGP) – Le Mouvement Guinée Avant Tout (MGAT), a animé une conférence de presse vendredi, 29 juillet 2022, à la maison de la presse sise à la Minière cité dans la commune de Dixinn à Conakry, sous le thème « essayons le bipartisme en Guinée ».
Au cours de cette conférence, le président du MGAT, Ibrahima Tenemba Kourouma, a fait comprendre qu’en Guinée, des partis politiques ont rendu difficile le débat national, la quiétude sociale effrayante et cela empêche le cours normal pour le chemin de développement du pays. Puisque, souligne-t-il, on ne peut pas faire deux (02) mois, sans avoir au moins sans parler de manifestations dans le pays.
« Le multipartisme a entrainé le multi-ethnicisme dans le pays. Aujourd’hui, chaque communauté est derrière ses cadres, ses enfants pour les soutenir. C’est donc ça qui nous amène à se lever pour mettre fin au système de multipartisme pour le bipartisme en Guinée. Pour y parvenir, nous nous engageons à utiliser le dialogue avec les autres acteurs sociopolitiques, avec les CNRD, avec le CNT, avec le gouvernement, les forces vives de la nation et les guinéennes et les guinéens », a fait savoir M Kourouma.
Le vice-président du MGAT, Mamady Onivogui, a rappelé que le MGAT est un mouvement citoyen qui, depuis sa parution en 2011, opte pour le changement du système politique du multipartisme intégral vers le bipartisme en Guinée, afin de réduire le nombre de partis politiques dans le pays qui a atteint un niveau maximum.
Selon lui, « l’idée n’est pas d’exclure un parti politique, ni de dissoudre un parti politique, mais c’est d’essayer de convaincre les guinéens pour le bipartisme légalisé. Le débat sur le bipartisme va se faire entre les citoyens et il se tiendra au Conseil National de la Transition (CNT). Tous les partis politiques seront représentés de façon inclusive dans ce bipartisme élargi.
Les stratégies pour le bipartisme en Guinée, ont déjà été mises en place par le MGAT. Les institutions étatiques et les ambassades en Guinée sont informées de l’initiative. Nous recommandons à l’Etat, d’abord c’est de gérer le nombre des partis politiques en Guinée, si possible de le limiter ou d’arrêter les agréments qui sortent pour les partis politiques ».
AGP/29/07/022 JG/CM