Conakry, 19 juin(AGP)- Les épreuves du baccalauréat unique session 2023 ont été lancées vendredi 16 juin, sur toute l’entendue du territoire guinéen.
Plusieurs milliers de candidats répartis en trois (3) séries (Sciences Mathématiques, Sciences Expérimentales et Sciences Sociales), affrontent les épreuves dans l’espoir d’accéder à l’université ou dans les écoles techniques et professionnelles du pays.
Dans la commune de Matam, ils sont 3.945 candidats dont 1678 filles qui rallient les centres d’examens.
Oumou Baillo Sow, candidate en Sciences Sociales explique : « C’est la 3ème fois que j’affronte les épreuves du Bac, mais j’affirme que cette année c’est un autre combat. D’habitude les autorités parlaient du slogan tolérance zéro sans l’appliquer, or cette année il est appliqué à la lettre. Nous avons compris que la réussite de cette année dans les différents examens sera par mérite », a-t-elle souligné
De son côtè, Amadou Kaba candidat en Sciences Expérimentales dit que les sujets sont bel et bien tirés des programmes enseignés : « Les épreuves de cette première journée ont été toutes enseignées dans nos programmes scolaires. Malgré la rigueur des surveillants, on a pu écrire ce qu’on a appris durant les 9 mois de cours. Nous prions que le reste des sujets soit à notre portée », indique-t-il.
Pour Mariame Keita, candidate en Sciences mathématiques, l’espoir est mince : « Je ne peux vous parler des difficultés et la peur que je ressens dans la salle. On entendait les mouches volées, c’était un silence de cimetière. Honnêtement je vois déjà mon échec sur la table. Après ces deux (2) épreuves passées, il n’y a plus d’espoir, tout se définit dès le premier jour de l’examen », a-t-elle déploré.
Il faut noter que dans ce centre, situé au collège Bonfie 2, toutes les mesures annoncées par le département de l’éducation pour le bon déroulement du baccalauréat, ont été strictement appliquées notamment, l’interdiction de téléphones portables, la fouille systématique des candidats avant d’accéder dans la salle d’examen ainsi que la mise en place des dispositifs sanitaire et sécuritaire.
AGP/19/06/023 AF/AND