Conakry, 24 juin (AGP)- Le Réseau Guinéen pour un Espace Civique Ouvert en abrégé (REGECO), une plateforme qui a été mise en place, le 19 mai 2024 à Conakry sur l’initiative de la coalition guinéenne pour la cour pénale internationale (CGCPI) a expliqué samedi, 22 juin2024 à la maison de la presse, le contenu de son projet de plaidoyer pour une réforme respectueuse des libertés de réunions et d’Associations en Guinée.
Cette plateforme bénéficie de l’appui financier de l’ONG Freedom House. Selon les conférenciers, le REGECO dont le combat reste ouvert pour une révision respectueuse des libertés de réunions et d’Associations en Guinée, réunit en son sein des organisations et Associations de défense des Droits de l’Homme, des organisations syndicales et de regroupements de partis politiques précisément.
Il s’agit entre autres, de la coalition guinéenne pour la cour pénale internationale, de l’Association des magistrats de Guinée, du Barreau de Guinée, des Mêmes Droits pour Tous, de la plateforme des citoyens Unis pour le Développement, des Avocats sans Frontières, du syndicat de la Presse Privée de Guinée, du Forum National des Jeunes des Partis Politiques de Guinée, de la ligue guinéenne des Droits de l’Homme, de l’Association des Blogueurs de Guinée, de la Confédération Nationale des Travailleurs de Guinée, de l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée, et du cadre de Concertation des Femmes et Filles des Partis Politiques.
Le conférencier Kemoko Malick DIAKITE, a mis la volonté du Réseau au compte de la refondation en cours en Guinée. « Ne pouvant plus rester bras croisés, le REGECO se fixe pour objectifs principaux, de contribuer à l’amélioration des instruments juridiques relatifs à la liberté de réunion, d’Association et d’expression, de promouvoir le respect des libertés de réunion, d’Association et d’expression, d’œuvrer pour la formation et l’amélioration des conditions de vie et de travail de tous les acteurs impliqués dans le cadre de la liberté de réunion, d’association et d’expression.
A l’occasion, les initiateurs de la rencontre ont quasiment rappelé que la République de Guinée dispose de textes régissant la liberté de réunion, d’association et d’expression. Ils ont égrené en termes du Droit interne, la charte de la Transition du 27 septembre 2021 , la Loi organique L/2010/02/CNT du 22juin 2010 portant sur la liberté de la presse révisant la Loi organique L/ 91/005/CTRN du 23 Décembre 1991, la LOI organique L /2020/0010/ AN du 03 juillet 2020 portant attribution, composition et organisation et fonctionnement de la Haute Autorité de la Communication de la République de Guinée, la Loi n°037 du 28juillet 2016 relative à la cyber sécurité et la protection des données à caractère personnel en République de Guinée, la Loi Nn°2020/0027/AN du 19 Décembre 2020 portant Droit d’accès à l’information publique en République de Guinée, la Loi L/95 N°014CTRN du 15 mai 1995 instituant la législation sur la gestion des Archives en République de Guinée, la Loi /2005/n°13/AN du 04 juillet 2005 fixant le régime des Associations en République de Guinée, la Loi /2019/035/AN du 04 juillet 2019 portant code civil de la République de Guinée.
A la question des journalistes, Aboubacar Sidiki KABA, représentant de l’Etat à cette conférence, s’est adossé à l’arrêté 3387/2007 portant application de la loi L/2005 n°13/AN du 04 juillet 2005, fixant le régime des Association en République de Guinée pour exhorter les Guinéens à œuvrer dans l’émergence des associations et groupements dans le pays. Il a exprimé les bonnes intentions des autorités du pays dans le cadre de l’épanouissement de l’exercice des libertés de réunions et d’Associations en Guinée.
AGP/24/06/024 MYS/CM/AND