Conakry, 04 nov. (AGP)- Depuis le 28 septembre 2022, la Guinée vit au rythme du procès du massacré du 28 septembre 2009. Un procès qui était attendu par les victimes et plusieurs autres citoyens du pays.
Mais force est de reconnaitre que le passage de quelques présumés acteurs qui ont fait des déclarations et qui ont été interrogés par les avocats des deux camps, vire en ironie sur les réseaux sociaux. Malgré l’état d’âme des victimes de ce massacre, les différents aveux d’Aboubacar Toumba Diakite, ancien aide de camp et de Marcel Guilavogui, se transforment en challenge sur Tiktok et Facebook. Une situation qui divise assez de citoyens de la capitale.
L’étudiant Ousmane Condé affirme que » ce procès est très important pour tous les guinéens victimes ou pas car, c’est l’histoire et l’image du pays qui sont en jeu. Voir des jeunes prendre parti et en faire à des challenges est incompréhensible. Nous comptons sur la justice « .
Si pour cet étudiant c’est une véritable incompréhension d’autres citoyens par contre trouvent cela juste. C’est le cas de Hadja Mara, élève » si les jeunes se permettent de faire du challenge c’est dû au fait que les avocats se sont permis de poser parfois des questions incohérentes d’où l’humour sur ce procès » il faudrait rappeler quelques images d’un jeune qui a confectionné un t-shirt écrit dessus « Toumba le maître des avocats ».
AGP /04/11/022 AMC/CM